Le TACOT, nom propre

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12 Entretien avec Madame MOREAU le 28/11/1987

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Résumés des séquences

01

Début de carrière au TACOT en 1924, comme receveuse à 14 ans

28"

02

Monsieur LONGUEVILLE « Il était depuis le début, quoi. Il a fini sous-inspecteur »

39"

03

Les tâches de la receveuse - expédition de poteaux de mines – Venue d’Algérie en 1920, embauchée en 24

2' 9"

04

35 ans de service, épicerie en même temps – petits salaires – expédition de nombreux colis, surtout pendant la guerre

2' 0"

05

Les colis pendant la guerre, pour PARIS

1' 10"

06

Les pommes, les noix de la vallée de la Dordogne

1' 41"

07

Depuis SÉRANDON, les pommes, les noix,

37"

08

Les engrais, l’animation à la gare : les sacs de chaux, les tonneaux de vin

1' 27"

09

« Y'avait des piles de poteaux de mines, c'était entouré de poteaux de mines. Tellement y'avait des écorces par terre, une année, il avait poussé des morilles » - « J'étais devenue autoritaire parce que je pouvais pas me faire écouter »

1' 2"

10

Responsabilité – « Quand il y avait un wagon, ils étaient trois pour vouloir le charger » - . Y'avait pas de camions comme maintenant - « J'avais pris de l'autorité, j'étais obligée »

1' 48"

12

Les poseurs venaient de NEUVIC.. Le postier avec le courrier dans le TACOT [Fin de bande]

1' 59"

13

[reprise de l’enregistrement] – pendant l’occupation, anecdotes.. du gaz pour un barrage de ballons.. un wagon déchargé rapidement.. des objets volés par les occupants..

2' 28"

14

« On avait peur que les maquis viennent leur faire sauter les wagons » - anecdote des soldats allemands se chauffant dans la gare – « nos relations ont été correctes, et puis c'est tout »

2' 2"

15

Le maquis venu prendre des armes – les mémés attendent sagement pour repartir

1' 39"

16

Livraisons pour le barrage de LA TRIOUZOUNE - Le barrage de MARÈGES a été fait avant guerre

2' 12"

17

Les dernières années du TACOT

1' 41"

18

« Ils ont attendu deux ans avant d'enlever les rails même que le train ne roulait plus » - pour le bois, « dès qu'il y a eu des camions, ils ont laissé tomber le train, évidemment »

1' 57"

19

« y'avait pas de voitures comme maintenant » - « en dernier, y'avait que les colis et les wagons de marchandises » « C'étaient les cars qui faisaient les voyageurs »

42"

20

La Micheline n’a jamais pu rouler par ici – les déraillements – des wagons qui s’échappaient (pendant le chargement)

2' 0"

21

« Un jour, la machine m'a bousculé, oh mais ça a pas été grave, j'ai pas eu grand-chose »

44"

22

Les chefs, M. LONGUEVILLE et M. CONDAT

1' 44"

23

Vie professionnelle : « ça m'a ouvert l’esprit … une vie passionnante.. il y a de quoi en écrire un roman… tout le monde était gentil… tout le monde discutait, ça riait, tout le monde, c'était gai !..

2' 25"

24

Les revenus : On se contentait de peu. On faisait pas de gros frais - Personne gagnait beaucoup d'argent, dans aucune branche - – « C'était minable. Vous savez, y'a cinquante ans, la campagne.. les revenus n'étaient pas gros, même en travaillant beaucoup, les gens gagnaient peu » - ma mère vendait des oranges à l'épicerie que pour la Noël

2' 4"

25

Quelques billets pour les grandes lignes

1' 31"

26

Les émigrés : nombreux, d'après le nombre de colis expédiés par les familles…Voyages plus rares que maintenant. - Les émigrés étaient plutôt cordonniers, marchands de charbon, tenaient des cafés, les femmes étaient employées de maison. - "C'était pas riche". Les enfants de familles nombreuses étaient obligés d'émigrer.

1' 28"

27

Après, certains ont été marchands de toile, avec des voitures : achetaient dans le Nord, vendaient dans la Sarthe, la Vendée, en Bretagne - Des rouleaux entiers (de toile), pour des mariages – ici ils arrivaient parfois déchirés - Les litiges et difficultés de règlement

2' 58"

28

Les incendies, c’était rien, des petits feux sans dégâts

29"

29

Anecdotes : le mécanicien tout barbouillé de noir, le déraillement causé par un jeu d’enfants..

1' 56"

31

.. sans conséquences graves

1' 9"

32

Le charme du TACOT - Le train spécial pour la Fête de la Bruyère de NEUVIC instituée par Henri QUEUILLE – autres fêtes locales - foires d'USSEL : foire grasse, foire de SAINT MARTIN, foire des Rameaux, fête de la gare

2' 39"

33

M. MOREAU était V.R.P. (représentant d'usine de chaussures) – comment ils se sont connus par une annonce du CHASSEUR FRANÇAIS - Il est fils et frère de cordonniers (Hte VIENNE) - Le travail de M. MOREAU : visites aux détaillants, avec des valises d’échantillons

4' 2"

34

Permis de conduire de 1928

15"

35

Sur 50 producteurs (chaussures) à Limoges, il en reste 5.. - La concurrence étrangère a vaincu les producteurs du LIMOUSIN

1' 29"

36

SAILLAT était une usine de matières tannantes et colorantes

13"

37

Mme MOREAU expédiait du bois de châtaignier à CONDAT-LE-LARDIN (DORDOGNE), et à BRETENOUX-BIARS (LOT)

25"

38

À propos du déclin des industries du LIMOUSIN : chaussures, porcelaine, ganterie, papier de paille - "ils se sont laissés dégommer", alors que dans le MAINE et LOIRE (CHOLET), d'autres ont su passer d'une production de mouchoirs à une production de chaussures à bon marché

2' 37"

39

La qualité de la production limousine correspondait aux prix (plus élevés) - La conjoncture a changé

22"

40

À SAILLAT actuellement : AUSSÉDAT REY, papeterie

29"

41

Maintenant, un voyageur ne pourrait plus gagner sa vie.. il y avait moins de modèles.. évolution des chiffres de vente.. [Fin de bande, fin de l'enregistrement]

2' 44"

Informations
Notes
Contribuez

Début de carrière à l'âge de 14 ans à LIGINIAC, tout en participant à l'épicerie familiale ; l'autorité qu'elle a dû gagner, son ouverture sur le monde ; l'expédition des colis et des marchandises : bois, pommes, noix, engrais, chaux, tonneaux de vin ; le courrier trié dans le train par le facteur. L'animation à propos du barrage de MARÈGES sous l'Occupation, le voisinage du Maquis et des Allemands. La fin de l'activité du TACOT, avec l'arrivée des camions et des autocars. Des farces d'enfants avec le train, le charme du TACOT les jours de foire et de fêtes. Quelques souvenirs de monsieur MOREAU sur son métier de représentant en chaussures, et considérations sur la conjoncture économique en Limousin.

Collection : Le TACOT, nom propre
Thème ou série :
Titre : 12 Entretien avec Madame MOREAU le 28/11/1987
Type : Entretien oral enregistré
Support et durée : Audio 62 minutes
Date : 28/11/1987
Numérisé par : Bernard MAUPOUX
Auteur : Bernard MAUPOUX (enquêteur) Mme MOREAU (informatrice principale) M. MOREAU (informateur) Hervé MOREAU ( informateur)
Participants : Mme MOREAU, informatrice principale; M. MOREAU, informateur; Hervé MOREAU (leur fils), informateur; Bernard MAUPOUX, enquêteur
Mots clés :
Référence : FAB-A-0012
Nature du support original : Bande magnétique 1/4 pouce enregistrée sur magnétophone NAGRA IV mono
Format du master numérique : Fichier WAV 44100 Hz 16 bits mono
Propriétaire des supports originaux : Les Films du Genièvre
Détenteur des droits : Les auteurs
Statut juridique :

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