Le TACOT, nom propre

Le TACOT dans la ville d'USSEL ; le travail de receveuse : billets voyageurs, expédition de marchandises et de colis, d'animaux de boucherie à partir de SOURSAC - sa carrière, quelques difficultés dans le métier - les relations dans la Compagnie, monsieur LONGUEVILLE l'inspecteur, le syndicat CGT. Un aiguillage déréglé. Le viaduc, l'entretien des câbles. Comment elle a débuté sa carrière, et comment elle a formé la personne qui lui a succédé à SOURSAC.

Collection : Le TACOT, nom propre
Thème ou série :
Titre : 11 Entretien avec Madame DAUBECH le 28/11/1987
Type : Entretien oral enregistré
Support et durée : Audio 58 minutes
Date : 28/11/1987
Numérisé par : Bernard MAUPOUX
Auteur : Bernard MAUPOUX (enquêteur) Mme DAUBECH (informatrice)
Participants : Mme DAUBECH, informatrice; Bernard MAUPOUX, enquêteur
Mots clés :
Référence : FAB-A-0011
Nature du support original : Bande magnétique 1/4 pouce enregistrée sur magnétophone NAGRA IV mono
Format du master numérique : Fichier WAV 44100 Hz 16 bits mono
Propriétaire des supports originaux : Les Films du Genièvre
Détenteur des droits : Les auteurs
Statut juridique :

NOTES D’ENQUÊTE - Mme DAUBECH - Née en 1905
Caractéristique : Ancienne receveuse du TACOT à la gare d'USSEL
Entretien le 28/11/1987 - à 19200 USSEL (domicile)

Participants : Mme DAUBECH, informatrice; Bernard MAUPOUX, enquêteur.

Citée par d'autres informateurs, notamment Mademoiselle RAYNAL.
Il y a trois mois le 25 août, je lui avais rendu visite sans prévenir, vers 11 heures du matin. Pas d'enregistrement, mais prise de notes, et convenu de revenir en prévenant à l'avance.

Notes du jour de cette visite précédente :
La maison est tout près de l'endroit où se trouvait la gare d'USSEL-VILLE, en direction de BORT-LES-ORGUES, avant la sortie de la ville (USSEL-GARE est à l'autre extrémité, en direction de CLERMONT).
Sa fille, institutrice à POITIERS, passe le mois d'août à USSEL : « J'ai souffert toute mon enfance de voir l'exploitation de mes parents, et décidé de ne pas être pareille (exploitée) », dit-elle ; discussion apparemment habituelle entre elles deux, où la fille réagit à la timidité de la mère.
Mme DAUBECH était militante C.G.T., mais son mari se défendait plus qu'elle (dit sa fille). Elle devait "couvrir" les équipes défaillantes : masquer aux chefs les incartades...
D'après elle, M. LONGUEVILLE était plus souple avec les gens de LAPLEAU qu'avec les autres.
Cite M. CHAMARD, de TULLE (autre "grand chef"). Parle de chutes de vélos causées par les rails… des jeux des enfants avec les aiguillages, vers la gare d'USSEL-VILLE.
"Difficile pour une femme" (le métier, à cause de l'attitude des hommes). Étaient moins payés que d'autres (par exemple : les grandes lignes, les Ponts et Chaussées)

Ce 28 novembre pour l’enregistrement, rendez-vous pris la veille par téléphone. Madame Daubech me confie nombre de ses difficultés professionnelles, comme si elle n'avait pas eu l'occasion d'être écoutée depuis infiniment longtemps.
La Receveuse, rôle de médiateur entre les clients et la Compagnie, mais aussi entre les équipes de conduite et les inspecteurs.
Un certain temps d’enregistrement, plus personnel, est absent de la version publique.

B. Maupoux

Le TACOT, nom propre

11 Entretien avec Madame DAUBECH le 28/11/1987

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